Cet article fait suite au précédent : Etranglement du village d’Al Walaja (Potins de Palestine, 20 avril 2011)
Ce berger (Photo 4) du village d’Al Walaja expliquait qu’une fois le mur érigé, il perdrait non seulement ses terres agricoles avec ses oliviers (qui sont pour lui une source substantielle de revenue) mais également l’ensemble des espaces de pâture pour ses bêtes. Les maigres espaces au sein du village étranglé par le mur qui resteraient disponibles ne suffiraient amplement pas à alimentation de sa vingtaine de chèvres, il se verra donc dans l’obligation de les vendre toutes.
Plus d’oliviers, plus de fabrication possible de fromage, plus de bêtes, vivant dans un village bulle à contempler les colonies rongeant ses terres, voilà l’avenir se profilant chaque jour un peu plus à ce paisible berger.
[Pour l'heure la ceinture du mur n'étant pas achevée, le berger et son fils peuvent encore se rendre sur leurs terres, mais chaque jour le chantier resserre son étau]
[Berger sur ses terres bientôt confisquées par le mur avec en arrière plan la colonie de Gilo]
[Al Walaja - Palestine - 20 avril 2011]
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