samedi 21 décembre 2013

Refusons de soutenir l'économie de l'occupation...

Boycottons Israël

Les faits sont là :
-          Eau potable : un tiers des localités palestiniennes ne sont pas reliées au réseau et Israël prélèverait jusqu'à 1,8 fois la part d'eau qui lui revient selon les accords d'Oslo II, en 1995. (données de la banque mondiale) [AFP - Un géant néerlandais de l'eau rompt avec une société israélienne]
-          Destruction d'habitations : depuis le début de l'année, plus de 630 structures appartenant à des Palestiniens ont été démolies dans la zone C […] et à Jérusalem-Est, provoquant le déplacement de 1035 Palestiniens, 526 y compris les enfants. [ONU - L'ONU préoccupée par les démolitions de logements palestiniens en Cisjordanie]
-          Un million d'habitants de la bande de Gaza auront besoin d'une aide alimentaire en 2014 en conséquence du blocus aveugle régissant la bande de Gaza : près (source UNRWA) qui a lancé mercredi un appel pour lever 95 millions de dollars. [Challenge.fr - Un million de Gazaouis auront besoin d'aide alimentaire en 2014]
-          La construction dans les colonies, pourtant contraire au droit international et qui par son essence même empêche toute possibilité de fonder deux états séparés, ne "cesserait pas un instant" affirme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (19-12-2013) [LePoint.fr - Proche-Orient: les morts et le différend sur les colonies plombent le processus de paix]
Et je ne m'appesantis pas ici sur les restrictions de circulation, la construction illégale du mur, le droit des réfugiés, l'accès à Jérusalem, les prisonniers politiques, le contrôle des frontières, l'exploitation de la vallée du Jourdain, etc…

Aussi, certaines institutions, états, entreprises commencent à tirer les conclusions de cet état de fait et ne souhaitent plus que leurs noms soient associés à la politique d'apartheid menée par l'état d'Israël.

Quelques poignants exemples ont jalonné l'actualité récente :
-          Le géant de l'eau potable (Vitens) ayant récemment été accusé dans les médias néerlandais de discriminer l'accès à l'eau pour les Palestiniens a décidé d'arrêter sa collaboration avec la compagnie israélienne de distribution d'eau Mekorot. "Vitens a informé Mekorot de sa décision de mettre fin à leur collaboration", a indiqué Vitens dans un communiqué, expliquant être arrivé à "la conclusion qu'il était extrêmement difficile de travailler ensemble sur de futurs projets car ils ne peuvent être perçus séparément du contexte politique". "Vitens attache beaucoup d'importance à l'intégrité et adhère aux lois et réglementations nationales et internationales", a ajouté la société, se retenant toutefois d'en dire plus sur ce "contexte politique [AFP - Un géant néerlandais de l'eau rompt avec une société israélienne]
-          Fait très rare, mais qui tend à se généraliser, aux Etats-Unis une association regroupant plus de 5.000 professeurs et chercheurs américains a décidé de boycotter Israël pour protester contre la politique de l'Etat hébreu à l'égard des Palestiniens, une décision condamnée lundi par le Congrès juif mondial. [nouvelObs.Com - USA: une association d'universitaires décide de boycotter Israël]
Si la politique européenne, américaine et si nombres de sociétés privées s'appliquaient ces mêmes règles déontologiques, alors un parallèle pourrait être engagé avec le grand boycott organisé contre l'Afrique-du-Sud qui fut en partie responsable de l'effondrement du régime d'apartheid.

Notre ministre française de la justice, Christiane Taubira, interviewée par Médiapart à propos d'une circulaire condamnant toute incitation au boycott en France, déclarait "Moi, je pense personnellement que le boycott est un acte militant" tout en précisant bien qu'il fallait bien le dissocier de tous propos ou actions antisémites. [Médiapart  - Christiane Taubira et les discriminations en France: le boycott d'Israël].
Il est évident, qu'il ne faudrait surtout pas amalgamer une forme de boycott des Juifs (à condamner avec la plus grande ferveur) et un refus de soutenir une économie d'israélienne à l'origine d'une situation de discrimination et de violence caractérisée vis à vis des Palestiniens.

Et ce moyen d'action est loin d'être anodin, Israël sait parfaitement l'effectivité de cette arme, aussi des ministres israéliens ont adopté ce 15 décembre 2013 un projet de loi qui imposerait de dures sanctions aux associations de défense des droits de l'homme israéliennes qui soutiennent des campagnes de boycott du pays ou des accusations de crime de guerre contre ses soldats.

Nos choix de consommateurs et de citoyens sont des leviers légitimes,
Agissons,
Refusons d'être les financeurs de l'occupation,
Un jour les Palestiniens vous remercierons...


samedi 14 décembre 2013

Parallèles entre l'apartheid (d'Afrique-du-Sud) et l'occupation israélienne


Plusieurs parallèles intéressants ont été dressés ces derniers temps entre le temps l'ex-politique ségrégationniste d'Afrique du Sud et la politique israélienne. 

Notamment cet article (du Monde.fr) intitulé : "Nelson Mandela est mort mais l'apartheid est toujours vivant" qui nous rappelle : «Beaucoup pensent que l'utilisation du terme « apartheid » est exagérée voire outrageante pour l'Etat juif, mais ils oublient que l'apartheid prend des formes diverses héritées de la domination d'un groupe sur un autre ou sur plusieurs autres et aboutit à l'exclusion, la marginalisation, voire l'expulsion. L'apartheid n'est pas seulement le produit de l'occupation, il est le corollaire de la colonisation et de la volonté de se débarrasser d'un groupe de population en le cantonnant dans des endroits spécifiques ou des bantoustans afin de faire de la place à un autre groupe

Une autre approche intéressante développée au sein de l'article : "Marwan Barghouti, le nouveau Mandela?" (lepoint.fr) a été de comparer la lutte du dirigeant charismatique palestinien (incarcéré depuis 11 ans et devant purger 5 peines de prison à perpétuité) aux approches utilisées par Nelson Mandela dans sa lutte contre l'apartheid. De nombreuses similitudes sont observables entre les deux  dirigeants : militantisme très précoce, apprentissage studieux de la langue de l'oppresseur, ardent défenseur de la lutte pacifique (bien que légitimant tantôt des options de résistance plus dures), incarcérés au termes de procès inéquitables (dixit un rapport de rapport de la commission des droits de l'homme de l'Union interparlementaire) pour terrorisme, talent d'orateurs hors pair, prônant sans cesse la réconciliation, personne restées charismatiques malgré leurs emprisonnements,…

Je laisse la conclusion à Mme Isabelle Durant (vice-présidente du Parlement européen) : "un homme qui, de sa prison, joue et jouera, c'est certain, une fois libéré, un rôle majeur pour bouger les lignes et ouvrir de nouvelles relations avec Israël"

jeudi 12 décembre 2013

Il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne

Israël est certes le pays où tout Juif du monde pourra s'établir, il semble pourtant que tous les sangs ne soient pas crédités de mêmes valeurs.

Ainsi, en ce mercredi 11 décembre le don de sang de la députée noire d'origine éthiopienne Pnina Tamano-Shata a refusé par la l'organisation caritative israélienne Magen David Adom (société nationale du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge)
Une responsable de l'organisme, filmée et enregistrée par une caméra vidéo, a expliqué que « selon les directives du ministère de la santé, il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne ». 


lundi 2 décembre 2013

ONU dévoile ses archives audiovisuelles sur les réfugiés palestiniens de 1948 à nos jours


L'UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East) entreprend de faire connaître des milliers de documents (négatifs, tirages, diapositives, extraits de films) stockés dans ses archives.
Ainsi, ses employés ont commencé une mission de conservation et de numérisation et de publication des archives.

Ce travail est majeur et ne manquera pas de mettre en lumière certaines contre-vérités soutenues par Israël. Car encore aujourd'hui la question des réfugiés reste un des éléments les plus délicat du conflit israélo-palestinien et des deux côtés les récits historiques s'affrontent.

Plus d'informations à ce sujet (Source - nytimes.com) : Photographs Tell a History of Palestinians Unmoored

Et le site internet consacré à ces travaux : http://archive.unrwa.org/license/home/unrwa.do 
 

Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes

Le ministère israélien de la Santé a admis avoir pratiqué des injections d'un agent contraceptif aux Juives falashas immigrées. À leur insu. 



samedi 23 novembre 2013

Chuut on négocie !


Comme prévu, les négociations israélo-palestinienne vont accoucher du même constat, du même échec, de la même politique de faits accomplis israélienne (qui aura entre temps gagné 9 mois de colonisation intensive), c'est à dire une vaste plaisanterie !

Toute négociation est un rapport de force. Quand une entité (Israël) dispose de toutes les cartes, toutes les forces et que ne pèse sur ses épaules que de vagues remontrances qui ne débouchent jamais sur la moindre forme de conséquence et bien ce parti (que l'on qualifiera alors de tout puissant) ne lâche rien, c'est dans le logique même des choses. 
C'est ainsi que les mêmes causes accouchent des mêmes conséquences ! Israël le sait, joue ce jeux des négociations depuis des dizaines d'années ! Et pendant ce temps sur le terrain plus de colonies, plus de mur, moins d'eau, moins de respect des lois internationales… Mais grand silence à la tribune internationale : "chuuut, on négocie !!!"

Les Palestiniens semblent enfin tirer les conséquences de cette enième très très probable échec et s'acheminent (peut être, car les pressions européennes et américaines vont être très intenses) vers des démarches à l'ONU (que leur statu d'état non-membre leur permet de saisir).

Plus d'informations sur ce sujet : Négociations avec Israël : les Palestiniens attendent le coup de sifflet final (AFP par L'express.fr)

vendredi 22 novembre 2013

Gaza - Quand les égouts se déversent dans les rues faute de carburant

Etranglés économiquement, les habitants de Gaza n'ont plus que six heures d'électricité par jour. Les conséquences pour les hôpitaux, les morgues, la conservation des produits frais, l'enlèvement des ordures, le pompage de l'eau douce et des eaux usées, mais aussi pour l'éducation, bref pour la vie quotidienne des Gazaouis, deviennent chaque jour plus drastiques. [Lien - LeMonde.fr - Étrangles économiquement, les habitants de Gaza n'ont plus que six heures d'électricité par jour]

Ainsi, l'une des principales stations d'épuration des eaux usées avait arrêté de fonctionner, en raison de la pénurie d'électricité et de fioul qui frappe Gaza. Des coulées de boue fétide pénètrent depuis dans les cours et envahissent parfois le rez-de-chaussée des maisons.[Lien - LeMonde.fr - A Gaza, la pénurie d’énergie provoque une pollution et entrave le développement]
 

mardi 8 octobre 2013

35 % de PIB palestinien perdu en raison des restrictions israéliennes


D'après un rapport de la Banque mondiale (qui n'est pas connue pour être une force militante) « si les entreprises et les exploitations agricoles étaient autorisées à se développer en zone C (sous contrôle total d’Israël), cela ajouterait jusqu’à 35% au PIB palestinien ».
Et d'ajouter que : «Plus de la moitié de la terre de Cisjordanie (...) est inaccessible aux Palestiniens», le manque à gagner pour l’économie palestinienne est évalué à 3,4 milliards de dollars par an (2,5 milliards d’euros).

Au sein de cette zone les restrictions israéliennes sont drastiques : Il est quasiment impossible d'obtenir un permis de construire, d'accéder à des services éducatifs, de forer un puits (plus de 70% des villages dans la zone C ne sont pas raccordés au réseau d'eau), .
Pour de nombreuses informations complémentaires et une cartographie détaillée relative à la zone C : AREA C OF THE WEST BANK : KEY HUMANITARIAN CONCERNS (Source : UN - office for the Coordination of Humanitarian Affairs – occupied Palestinian territory) 


mardi 20 août 2013

Palestine : Pénuries d'eau


Avaaz (mouvement mondial en ligne donnant aux citoyens les moyens de peser sur les prises de décisions dans le monde) nous interpelle face au droit d'accès à l'eau pour le peuple palestinien qui souffre de drastiques restrictions et nous propose de soutenir sa campagne d'aide aux Palestiniens démunis face à cette situation catastrophique : Lien - Palestine:l'espoir de la non-violence

Pour plus d'informations vous pouvez consulter les sites :
 

- Et écouter l'émission de France-Inter : Bethléem, en Cisjordanie, souffre d'une pénurie d'eau

vendredi 21 juin 2013

L'union Européenne renonce à faire appliquer le droit international vis à vis des produits de la colonisation israélienne


Alors que l’importation des produits issus des colonies israéliennes est totalement prohibée par le droit international, l’Europe loin de rendre ces lois effectives, recule déjà devant une première mesurette permettant de rendre l’origine des produits visible pour  le consommateur. 
En effet, l’UE décide de reporter l'étiquetage des produits des colonies de Cisjordanie, or c’est une obligation légale visant à informer le consommateur de la provenance de ces produits.
Il semblerait que "Kerry et d'autres hauts responsables américains ont demandé à Mme Ashton et à son équipe, de même qu'à plusieurs Etats majeurs de l'UE, de reporter l'entrée en vigueur de cette mesure", affirme Haaretz.
"Selon deux diplomates européens, les Américains estiment que l'application de cette mesure maintenant risque de nuire aux efforts de relance des négociations entre les Palestiniens et Israël" [Source – LeMonde.fr - L'UE reporte l'étiquetage des produits des colonies de Cisjordanie]

Renoncer au droit international pour soit disant faire progresser le Xième processus de paix, n’est-ce pas un peu antagoniste ?
Il semble donc que l’Europe choisisse de continuer de supporter l’occupation israélienne par l'intermédiaire de l’économie de la colonisation pour favoriser le processus de paix !!!

Car il faut savoir que chaque année les importations européennes en provenance des colonies israéliennes en Cisjordanie représentent quinze fois plus que celles venant du reste du territoire palestinien occupé. [Source – LaVie.fr - Commerce avec les colonies israéliennes : la responsabilité européenne]


jeudi 20 juin 2013

Un rapport dénonce le traitement infligé aux jeunes Palestiniens


N'étant pas pour l'heure en mesure de rédiger des articles (car sur les routes du monde), je souhaite pourtant continuer à dénoncer l'occupation israélienne et ses horreurs. 
Je partagerai donc certains articles : 

Ainsi dans ce rapport on peut lire : "Les enfants palestiniens arrêtés par les militaires et la police (israéliens) sont systématiquement soumis à des traitements dégradants, et souvent à des actes de torture. Ils sont interrogés en hébreu, une langue qu'ils ne comprennent pas, et signent leurs aveux en hébreu afin d'être relâchés" Source : Nouvelobs : Lien
 
Ou encore : "Chaque année, ce sont 700 enfants ou mineurs Palestiniens, âgé de 12 à 17 ans, qui ont arrêtés, interrogés et détenus par les forces armées ou de police israéliennes. Au cours des 10 années passées, 7 000 enfants ou mineurs ont ainsi fait l’objet d’interrogatoires et de poursuites, soit une moyenne de 2 par jour. L’analyse de nombreux cas par l’UNICEF a permis de mettre en évidence des pratiques qui relèvent de traitements cruels, inhumains ou dégradants au sens de la convention des droits de l’enfant et de la convention contre la torture." Source : AgoraVox : Lien

Et le lien vers le rapport en question : Children in Israeli military detention by UNICEF

 

mardi 23 avril 2013

Empathie et horreurs … échappons à l’apathie

Quand le degré d’horreur devient trop grand, quand ce que l’on entend dépasse l’entendement, alors involontairement, mais invariablement également, les faits glissent de la sphère du réel pour gagner le domaine de l’abstraction, … et conséquemment deviennent même caution au doute.
L’empathie se trouble …
Si les faits durent encore, l’empathie suit même un schéma de décroissance. Qui s’inquiète encore, je veux dire s’inquiète vraiment, des conditions de vie des Afghans ?
70 000 morts en Syrie dans des douleurs dépassant le concevable. On l’entend,… mais le degré d’horreur est tel, qu’il est absolument impossible de s’en approprier l’étendu. D’ailleurs s’il y en avait 125 000 les journaux en parleraient-ils plus ? Les citoyens prendraient-ils le chemin de la rue ? Les diplomates gesticuleraient-ils d’avantages ? Peu probable…
5 morts à Boston, … Le monde pense à Boston, souffre, vibre de compassion ! 
Qui souffre d’un attentat à Mossoul ? Autant annoncer une perturbation météo !

D’autre part, il y a des présomptions de culpabilité dans l’inconscient de chacun. L’opinion publique ne prêtera pas le même degré potentiel d’horreur à tous les agresseurs. Elle concevra  aisément qu’un Taliban puisse torturer des civils, par contre accepter une torture systématique à Guantánamo reste toujours caution à une forme de doute.
Nous pouvons fort bien illustrer cela en analysant CERTAINS des faits d’occupation d’Israël. Ainsi, peu ou prou n’osent croire qu’une armée puisse lâcher des chiens sur des civils non armés, que des colons tirent sur des paysans, personne ne peut croire que Tsahal vise délibérément des civils gazaouis, personne n’accorde crédit aux témoignages de prisonniers torturés.
Pourquoi ?
Car, l’agresseur jouit d’une forme immunité, comme si certains faits ne pouvaient être l’apanage de citoyens dont l’histoire est jalonnée de tant de souffrances. Dès lors l’opinion prêtera invariablement un plus haut degré d’humanité à un Israélien qu’à un Irakien.
Ainsi, nos journaux s’abstiennent pour la plupart de parler de tortures, de meurtres orchestrés par des colons, etc… car le lectorat n’est pas prêt à l’accepter et que face à de tels articles l’opinion risquerait de crier à la manipulation, à des dérives fabulatrices, au complot antisémites… ou encore plus ennuyeux commencerait à ne plus accorder crédit au  journal rapportant ces "extravagances".
A l’inverse évoquer des manifestations contre les colonies, les attentes dans les check-points, le mur de séparation, reste tout à fait du domaine de l’acceptable.  

D’ailleurs, quand plus tôt je disais l’homme habité d’une forme de foi en l’humanité, un plus ou moins haut degré d’empathie en fait, on remarque qu’elle est directement corrélée à la proximité culturelle des victimes. Ainsi 5 Américains semblent ne pas valoir 200 Pakistanais, du moins en quantité d’encre couchée dans nos journaux et flots de propos des badauds.
Là également Israël tire son épingle du jeu. Ainsi, l’un de ses citoyen victime attirera une bien plus grande compassion qu’un Palestinien sur le carreau.

Enfin dans notre appropriation de l’horreur, le temps sur lequel s’étale la violence et la fréquence des bains de sang ont une grande influence.
Les États-Unis, la Norvège, … ont l’immense chance de n’être que rarement victime d’attentats meurtriers, l’Irak n’a pas cette chance ! L'Irak recevra donc un traitement comptable de son horreur (X morts à tel endroit) et les États-Unis un traitement émotionnel (témoignages, éditoriaux, analyses, enchâssement du drame dans la vie de proches,…)
Il faut pour attirer l’émotion, plutôt rester de l’ordre de l’exception.

Échelle absolue de l’horreur, degré d’infamie potentiellement accordable à l’agresseur, proximité culturelle avec les victimes, fréquences et durée de l’inconcevable, voilà comment nous traitons les flux émotionnels qui nous parviennent (faits déjà plus ou moins édulcorés par ceux qui nous les rapportent).
C’est au regard de cette mécanique interne, qu’il faudrait pouvoir aujourd’hui reconsidérer notre empathie avec le peuple syrien, irakien, afghan, palestinien…  C’est sans nul doute déplaisant, mais c’est notre devoir, c’est indispensable… 
 

samedi 26 janvier 2013

Petit commerce local et solidaire

Dans les ruelles du Proche-Orient, du Maghreb ou d'Afrique il existe une forme de solidarité que sous nos latitudes certains tentent de retrouver. 
 
Une sorte de "micro-commerce" bienveillant. 
 
Il ne s'agit assurément pas d'une alternative au supermarché qui, malheureusement n'est pas resté l'apanage de nos sociétés, et prospère sur nos quêtes de toujours plus de rentabilité économique et temporelle.  
 
Ce petit commerce, consiste à acquérir une babiole, peut être utile, mais cela est fort secondaire, en se délestant d'une piécette auprès d'un modeste marchand de rue. 
Les plus fortunés ne sont pas en restes et daigneront ouvrir la vitre teintée de leur énorme 4x4 pour héler un jeune homme qui déambule entre les fils de voiture vendant à la sauvette quelques pitas,
Plus tard, ce sera une bouteille d'huile d'olive, quelques versets du Coran, deux friandises, … 
 
Acheter une botte de menthe à cette Hajj, prendre une poignée de cacahuètes chez celui-ci, aura le triple avantage : de s'offrir un moment de partage (ne serait-ce qu'un sourire), de ne pas contribuer à enrichir plus encore ces magnats de la grande distribution et enfin d'acheter (dans le cas des fruits, légumes ou plantes aromatiques) un produit qui aura crû sur les terres locales. 
 




 [Dans les rues de Bethlehem & Jérusalem - Petit commerce local et solidaire]

lundi 14 janvier 2013

Bethlehem ghetto - Occupied Palestinian territories

Vidéo présentant le ghetto de Bethlehem en territoires palestiniens occupés.   





[Bethlehem ghetto – Occupied palestinian territories]