La bande de Gaza, un étroit ruban de terre d'une largeur de 6 à 12 km sur une longueur de 42 km, l'une des zones les plus densément peuplées au monde avec 1,6 millions de Palestiniens y vivant.
Et pourtant au sein de cette prison à ciel ouvert un no man’s land, dénommé "zone tampon", situé entre le "mur de séparation" et jusqu’à 300 mètres à l’intérieur des terres a été instauré par Israël. Pénétrer dans cette zone c’est : Risquer d’être abattu !
Selon une étude de l'ONU, entre janvier 2009 et août 2010, au moins 22 civils palestiniens à Gaza ont été tués et 146 blessés dans la zone de tir arbitraire à côté de la frontière avec Israël ou celle imposée dans la mer. Entre le 22 mai et le 14 octobre 2010, DCI-Palestine a documenté 12 cas d'enfants qui ont été pris pour cible et blessés alors qu'ils collectaient des gravats près de la Ligne [Informations extraites de : Chroniques de Palestine].
C’est ainsi qu’au sein de cet îlot de misère, hommes, femmes et enfants se voient contraints d’abandonner 30 % de leurs terrains agricoles aux tireurs d’élites.
Mais qu’à cela ne tienne, bien souvent l’armée s’affranchie de cette limite et les humbles tombent sous une rafale soudaine.
Une amie, photographe se trouve actuellement à Gaza aussi je vous invite à lire les témoignages poignants qu’elle récolte au gré de souvent trop tristres rencontres :
- Ahmad, 17 ans, blesse à balles réelles dans la "zone tampon" - 19.10.2010
- Je cherche encore la tête de mon fils, Beit-Hanoun, Gaza - 12.10.2010
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