Dans son article intitulé : "Photojournalistes visés par les soldats de Tsahal lors des manifestations contre la construction du mur et la poursuite de la colonisation" Reporters Sans Frontières (RSF) dresse une liste accablante de journalistes victimes de violences perpétrées par l'armée israélienne.
Malgré les demandes répétées d'enquêtes de la part de RSF, Tsahal ne procède qu'à certaines investigations et rétorque sans complexe le métier de photojournaliste comporte un certain nombre de risques qu’il faut assumer.
Certes, affirmer le contraire serait naïf, mais au vu du nombre si important de photojournalistes blessés, on ne peut que se demander si les "risques" ne sont pas directement corrélés au fait d'être de gênants des témoins.
Ainsi, le photographe israélien Mati Milstein s’insurge contre cette réponse de l’armée. Pour lui, il existe une nette différence entre être conscient des risques que l’on encoure sur le terrain lors de la couverture d’un événement et le fait de devenir la cible désignée de l’armée.
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