En ce troisième vendredi du mois saint du Ramadan, il a été quasiment impossible de documenter la situation au Check-point 300 de Bethlehem.
Visiblement Israël soucieux que l’on taise ses comportements modèles de "fine democracy" [Dixit : Mme la ministre de la justice Mme Rachida Dati : "It is spiritual, democratic, free. In fact, it has a fine democracy. Nobody restricted my objectives for this visit. I had a sense of freedom." --> http://www.haaretz.com/hasen/spages/1022580.html] a été particulièrement odieux envers les musulmans cherchant à rejoindre leur lieu de prière, mais également auprès des journalistes présents pour couvrir l’évènement.
Ainsi, en cette matinée, Israël a expressément illustré ce que signifiait pour elle liberté de la presse en confiscant la caméra et en menottant un journaliste de chez Reuters (qui malencontreusement a chu de l’autre côté de la barrière de béton).
J’ai moi même été pris à parti deux fois très fermement par des soldats.
Un premier qui m’a expressément demandé de quitter les lieux alors que je tentais de m’approcher du Check-point. Je m’éloignais, puis usais de mon téléobjectif, lorsque ce dernier revins à la charge pour me sommer de ne plus prendre de photos.
Plus tard à un autre endroit, deux soldats me hélèrent violemment parce que je documentais la situation. Un officier m’arrangea alors, me signalant que si je prenais encore une seule photo d’un de ses soldats il me briserait l’appareil photo. Puis par deux fois alors que je tentais de m’éloigner il continua de m’interpeller rageusement : « Come here ! come here ! » pour me questionner vaguement et surtout tenter de me dissuader de continuer ce travail de témoignage.
Ainsi, en cette matinée, Israël a expressément illustré ce que signifiait pour elle liberté de la presse en confiscant la caméra et en menottant un journaliste de chez Reuters (qui malencontreusement a chu de l’autre côté de la barrière de béton).
J’ai moi même été pris à parti deux fois très fermement par des soldats.
Un premier qui m’a expressément demandé de quitter les lieux alors que je tentais de m’approcher du Check-point. Je m’éloignais, puis usais de mon téléobjectif, lorsque ce dernier revins à la charge pour me sommer de ne plus prendre de photos.
Plus tard à un autre endroit, deux soldats me hélèrent violemment parce que je documentais la situation. Un officier m’arrangea alors, me signalant que si je prenais encore une seule photo d’un de ses soldats il me briserait l’appareil photo. Puis par deux fois alors que je tentais de m’éloigner il continua de m’interpeller rageusement : « Come here ! come here ! » pour me questionner vaguement et surtout tenter de me dissuader de continuer ce travail de témoignage.
L’état d’Israël n’assumerait-il pas sa politique ségrégationniste ?
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