Oui …
Toi le mur si opprimant, d’une laideur qui n’a d’égal que ta froideur.
Toi le mur si proche, contournant nos lieux de vie, étouffant nos chants et captant nos silences.
Toi le mur si lâche, saisissant de ta glacial langue de béton nos maigres ressources.
Toi le mur si vil, "sécurisant" nos bourreaux et opprimant nos réfugiés.
Toi le mur, ... ce soir, ... tu n’es plus !
Ce soir, je ne vois que des images dansantes sur un écran improvisé.
Ce soir, je suis surpris par les nombreuses familles se prélassant sur leurs menus terrasses.
Ce soir, je n’entends plus que les railleries de quelques badauds surpris.
Ce soir je te fixe obstinément et tu me fais rire …
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