Chaque vendredi, depuis 4 ans les villageois de Bil’in, soutenus par des internationaux et des israéliens (hostiles à la politique d’occupation de leurs dirigeants) manifestent pour obtenir que justice soit faîte. Le mur de séparation (qui a cet endroit est une clôture électrifiée) a confisqué ou détruit plus de la moitié de leurs terres cultivables. Or, l’olivier est dans cette bourgade rurale le cœur de l’économie. En face, les colonies ne cessent de grandir, sur ces terres confisquées. Pourtant en 2007, la cour suprême israélienne, plus haute instance du pays, a ordonné une modification du tracé du mur, les raisons de sécurités avancées par l’état israélien étant jugées erronées.
Malgré cela, l’armée ne s’est jamais pliée à cette décision. Les villageois continuent donc leur lutte, infatigables, irascibles, … C’est ainsi, que tous les vendredis ils se rassemblent, marchent à l’unisson, s’échouent sur cette infâme barrière, puis après de brefs échanges se replient en désordre sous les tirs musclés de gaz de l’armée (ou certaines fois de balles enrobées plastiques ou réelles), … Mais le vendredi suivant, leur troupe reviendra, poursuivant leur insatiable combat pour la justice.
Malgré cela, l’armée ne s’est jamais pliée à cette décision. Les villageois continuent donc leur lutte, infatigables, irascibles, … C’est ainsi, que tous les vendredis ils se rassemblent, marchent à l’unisson, s’échouent sur cette infâme barrière, puis après de brefs échanges se replient en désordre sous les tirs musclés de gaz de l’armée (ou certaines fois de balles enrobées plastiques ou réelles), … Mais le vendredi suivant, leur troupe reviendra, poursuivant leur insatiable combat pour la justice.
De nombreux soldats, pourvus de leur arrogance habituelle, attendent les manifestants ... et leurs somment de quitter les lieux !
Très vite, des pluies de gaz lacrymogènes s'abattent sur les manifestants. Il devient impossible de respirer, d'ouvrir les yeux, la peau brûle...
Quelques gamins, s’échouent alors dans cette violence et use de leur fronde pour manifester leur colère ...
"Maintenant, ils dansent ?"
Cela peut paraître surréaliste au vu des événements vécus. Mais non, il n'en est rien ...Aujourd'hui, ils sont s'exprimés, ils ont fait connaître leur soif de justice, ils sont restés malgré les dangers, ils ne sont pas résignés à l'inacceptable et ils sont rentrés sans blessés ... Aucun doute, aussi spécifique soit elle, c'est assurément une VICTOIRE et ils la dansent avec un bonheur contagieux...