jeudi 18 novembre 2010

Le « salaire de la peur » des chercheurs de gravier (Gaza)

Cet article rédigé par l’A.F.P., mais non-repris dans nos journaux, témoigne des effarants dangers que prennent les Gazouis pour recueillir quelques gravas dans le but de s’approvisionner en matériaux de construction.

Certes, le blocus est censé avoir été allégé en ce qui concerne ces articles, mais dans les faits la prise de tels risques atteste bien de pénuries dramatiques et d’une pauvreté cruelle. Comme d’accoutumé entre l’effet d’annonce visant à affadir les réactions internationales et les réalités de terrain, il y a une faille qui tous les jours coûte la vie à "des chercheurs de gravier".

Extraits de l’article : Le « salaire de la peur » des chercheurs de gravier

"Seuls les plus démunis s'aventurent à proximité de la "zone tampon" de 300 mètres, le long de la frontière avec Israël, dont l'armée interdit l'accès sous peine d'ouverture du feu.
Une zone devenue de plus en plus dangereuse au fil des mois.

[…]

Selon l'ONU et des ONG, Israël a élargi de facto sa zone tampon dans le territoire palestinien régi par le mouvement islamiste Hamas.
Dans un rapport publié en août, le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) concluait à l'existence d'une "zone interdite" de 500 mètres de large et d'une "zone à haut risque entre 500 et 1.000 à 1.500 mètres de la barrière frontalière".
L'ONG Défense des Enfants-International (DEI) a recensé sur une période d'environ six mois (26 mars au 14 octobre) 14 ramasseurs de gravier de 13 à 17 ans blessés aux membres inférieurs par des balles israéliennes, de 50 à 800 mètres de la frontière
."

Aucun commentaire: