samedi 23 novembre 2013

Chuut on négocie !


Comme prévu, les négociations israélo-palestinienne vont accoucher du même constat, du même échec, de la même politique de faits accomplis israélienne (qui aura entre temps gagné 9 mois de colonisation intensive), c'est à dire une vaste plaisanterie !

Toute négociation est un rapport de force. Quand une entité (Israël) dispose de toutes les cartes, toutes les forces et que ne pèse sur ses épaules que de vagues remontrances qui ne débouchent jamais sur la moindre forme de conséquence et bien ce parti (que l'on qualifiera alors de tout puissant) ne lâche rien, c'est dans le logique même des choses. 
C'est ainsi que les mêmes causes accouchent des mêmes conséquences ! Israël le sait, joue ce jeux des négociations depuis des dizaines d'années ! Et pendant ce temps sur le terrain plus de colonies, plus de mur, moins d'eau, moins de respect des lois internationales… Mais grand silence à la tribune internationale : "chuuut, on négocie !!!"

Les Palestiniens semblent enfin tirer les conséquences de cette enième très très probable échec et s'acheminent (peut être, car les pressions européennes et américaines vont être très intenses) vers des démarches à l'ONU (que leur statu d'état non-membre leur permet de saisir).

Plus d'informations sur ce sujet : Négociations avec Israël : les Palestiniens attendent le coup de sifflet final (AFP par L'express.fr)

vendredi 22 novembre 2013

Gaza - Quand les égouts se déversent dans les rues faute de carburant

Etranglés économiquement, les habitants de Gaza n'ont plus que six heures d'électricité par jour. Les conséquences pour les hôpitaux, les morgues, la conservation des produits frais, l'enlèvement des ordures, le pompage de l'eau douce et des eaux usées, mais aussi pour l'éducation, bref pour la vie quotidienne des Gazaouis, deviennent chaque jour plus drastiques. [Lien - LeMonde.fr - Étrangles économiquement, les habitants de Gaza n'ont plus que six heures d'électricité par jour]

Ainsi, l'une des principales stations d'épuration des eaux usées avait arrêté de fonctionner, en raison de la pénurie d'électricité et de fioul qui frappe Gaza. Des coulées de boue fétide pénètrent depuis dans les cours et envahissent parfois le rez-de-chaussée des maisons.[Lien - LeMonde.fr - A Gaza, la pénurie d’énergie provoque une pollution et entrave le développement]